La scène musicale autochtone s’est imposée comme une force majeure dans l’industrie de la musique au Canada. Empreinte de créativité et d’énergie, elle explore une grande variété de genres tout en édifiant et en célébrant des traditions qui furent trop longtemps attaquées par des institutions canadiennes.
Suite au mouvement Idle No More, où nous avons pu voir les communautés et dirigeants autochtones affirmer l’importance de leurs valeurs et de leurs besoins au sein du courant social et politique canadien, et sous l’impulsion de la Commission de vérité et réconciliation et du récent rapport sur les femmes autochtones disparues et assassinées, les Canadiens ont été forcés de lutter contre le racisme systémique et la violence que le projet colonial a provoqués chez les premiers habitants de ce pays, un système qui perdure encore aujourd’hui.
Avec l’émergence de l’art issu des différentes communautés autochtones et les conversations qui ont suscité l’imagination de personnes de partout dans le monde, il était également nécessaire de réfléchir aux racines de ce mouvement et à la façon dont il a contribué aux conversations autour du racisme systémique, de la suprématie blanche et de la justice sociale.